Caractère
Je suis un flic, alors je suis un stéréotype. Toujours suspicieux, j’aime les procédures. Je respecte la loi et je veux qu’on la respecte. Je suis quelqu’un de droit et j’ai de nombreux amis. Que des flics. Des flics, pas des pseudos Nephilim qui jouent aux flics ! (Voir l’histoire) Ne venez pas chercher une romance avec moi, j’ai tiré un trait sur la vie de famille. Et les parties de jambe en l’air ne m’intéresse guère. Je n’ai pas le temps pour cela. Je suis un bourreau de travail et je ne compte absolument pas mes heures. En fait, si je ne travaille pas, je tourne en rond chez moi. Donc ma vie se résume à métro, boulot, dodo et salle de sport ou footing pour me maintenir en forme.

Histoire

Fils de flic, c’est tout naturellement que j’ai suivi la voie de mon père. Ma vie n’a jamais été malheureuse. Même si je voyais souvent ma mère angoissé quand mon père ne rentrait pas. Il faut dire que le fait d’apprendre que des monstres peuplent notre terre n’aide pas à être rassuré. Oh je ne dis pas que les humains sont des saints, mais les Nephilim ne nous aide guère ! Quant aux Elohim, je m’en méfie comme de la peste ! Je suis un flic, donc j’ai toujours tendance à être quelqu’un de soupçonneux. J’ai toujours été entouré de policiers et j’allais souvent au commissariat à Detroit, quand j’étais jeune pour déjà observer ce que serait mon métier plus tard. Je crois que mon père est un bon flic, même si je pense que parfois, il a franchi certaines lignes qu’il n’aurait sans doute pas dû franchir.
Je suis donc né à Détroit. J’ai fait mes études de police, ponctué des barbecues le dimanche. J’ai eu quelques petites amies, mais cela peut se compte sur les doigts d’une main. Je ne suis pas un coureur et surtout je suis bien trop accaparé par mon métier. Mais j’ai tout de même présenté ma fiancée à mes parents. Le plus beau jour de sa vie pour ma mère ! Cependant, comme j’aime énormément mon métier, je travaillais nuit et jour, week-end compris. Et c’est là que j’ai fini par comprendre que ma compagne en souffrait. J’ai donc eu une discussion père/fils pour savoir comment lui il avait fait. Il m’a expliqué qu’il ne s’en sortait pas mieux que moi, mais qu’égoïstement, il avait voulu une vie de famille, un fils qui prenne la relève.
J’ai mis encore plusieurs mois à me décider et finalement je me suis servi d’une opportunité pour être lâche. Les services américains ont décidé que certains de leurs agents allaient aller travailler au Japon. Là-bas, leurs services sont complétement différents. Je savais dans quoi j’allais m’engager … Alors, j’ai encore eu une discussion avec mon père. J’avais besoin de son approbation. J’ai lu dans ses yeux qu’il était fier de moi et de ma décision. C’est ainsi que j’ai rompu mes fiançailles. Me servant de cette excuse pour ne pas lui dire que j’avais déjà cela en tête depuis longtemps. J’ai compris avec elle que je ne voudrais jamais de famille. J’aime trop mon travail pour faire souffrir quelqu’un. Cela a été dur de quitter ma famille, surtout ma mère qui n’a pas arrêté de pleurer. Je sais très bien qu’ils ne viendront jamais au Japon. Et je ne le désirerais pas de toute façon !
C’est ainsi que j’ai débarqué dans cette ville. Il faut dire aussi que pendant mes études j’avais décidé d’apprendre le japonais. Cela a été un bonus en plus dans mon dossier de mutation. Mais c’est tout de même étrange de se retrouver dans cette ville où avant j’aurais été considéré comme un Gaijin. Le mot est encore un peu utilisé, mais j’étais loin de me douter de toute la cosmopolite de ce pays ! Ce pays s’était complétement transformé avec les Nephilim. Je me souviens encore de mes deux premiers jours. Le premier, j’étais avec de nombreux autres collègues américains qui avaient décidé de faire le grand saut. On avait eu le droit à une journée entière de réunion. Mais c’est le second que j’ai beaucoup moins apprécié … On m’a présenté ma partenaire. Une Nephilim. Une Sjkaldmeyjar ! Je ne l’ai même pas salué. Je suis allé directement dans le bureau de mon supérieur pour lui expliquer mon point de vu. Mais c’est bien vite que je me suis retrouvé dehors. Ici, au Japon, les humains travaillent avec les Nephilim. « C’est pour votre sécurité ». Il est vrai que certaines affaires sont à cause des Nephilim. Et nous les jugeons comme des humains « grâce » aux Sjkaldmeyjar.
Depuis ce jour, j’ai une collègue Nephilim. Je ne fais pas ami/ami avec elle. Je suis ce que l’on appelle un raciste. Et je suis sans doute bien plus virulent sur les affaires qui traitent avec des Nephilim plutôt qu’avec des affaires sur les humains. Mais la plupart des vrais flics pensant comme moi ! En tous les cas, depuis que je suis arrivé au Japon, je n’ai pas une minute à moi.

Lien(s) avec d'autre personnage
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